NINI, ÑIÑI : 1º “bébé,
nouveau-né, enfant à la mamelle” ; 2º “personnes
puériles” ; 3º “poupée” ; 4º
“pupille de l'œil”. Le tout attribué au castillan
par LHANDE, 779. Il est permis de remonter en amont : il y a redoublement que l'on trouve partout dans la vaste famille de cette racine dans les langues i.-e. : thème I /*gen-(ə1)-/ et th. II /*gne-(ə2)-/ “naître”, cette deuxième forme (réduite) étant celle qui donne gr. νίννιον (nínnion) = lat. pūpus “petit garçon” et “pupille (de l’œil)” (Chtr. 755) ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() L'étymologie par gr. νεογνός (néognós) “nouveau-né, nouvellement né” (Hom., Arist., etc.), s/γίγνομαι (gígnomai) “naître”, Chtr. 221, semble peu probable. Voir JIN-JEN/GIN-GEN, SENIDE, ZEZEN, SENTI dans EGUN-SENTI “aurore, naissance du jour”. |
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