DÜNDA (S) : 1º “foudre” ; cf. skr.
dhŭ-nó-ti “secouer”
![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() Cette forme rappelle DUNBA, DUNBA-DA, DUNB-OTS “bruit sourd et retentissant” que LHANDE attribue à un emprunt à cast. re-tumbar. C’est la sempiternelle solution de facilité : tout ce qui, en euskera, rappelle des formes i.-e. résulterait de l’emprunt. Or on a véd. tányati “il tonne”, pers. tundar “tonnerre”. Antoine MEILLET, 695 : « Véd. tanyatúḥ “acte de tonner” suppose aussi une contamination. En skr. tȧnyati s’est contaminé avec un groupe de mots signifiant “émettre un bruit sourd, gémir” : véd. stanihi “résonne” est dit d’un instrument à percussion, le dundubhiḥ, dont le son comparé au rugissement du lion [...], gr. στένω [sténō] “je gémis”, lat. tonāre “tonner” ; v. sl. stenje “gémir” ![]() |
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