ZIN “serment” = “affirmation accompagnée
d’un geste physique (de la main, du bras) conventionnel, grave”.
Nombreux dérivés : ZINEGOTZI, ZEINATU, ZIÑESTU
et ZIÑEZTU, SINETSI et ZINETSI.
La base de la familla est /ZIN-/
“serment” et “geste” à valeur d’engagement. |
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/TIN/ “tâche, marque
naturelle”, absent de Azk. et Lh., existe bien (Estérençuby)
pour signifier une “liste” sur ovins, caprins, porcins,
marquée sur l’avant de la tête ou encore sur les
muqueuses de la bouche ou des orifices naturels, dans les entrailles
(foie). |
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/*ZIN-/*XIN-/ dans XINDIL “taches
de rousseur”, acception non rapportée par Azk. et Lh.
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/*TXIN-/ dans I-TXIN-DU/SU-TXIN-DU
“tison”. |
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THEIN “saleté”. |
Correspondances hypothétiques : gr. ση-μα
(sē-ma) “signe, marque”, à étymologie «
obscure » (Chtr. 988) ; lat. signum,
fr. seing “sceau”. En définitive
/ZIN-/ pourrait signifier “mouvement” accompagnant le
serment, en relation avec gr. κινέω
(kinéo) “mouvoir”, lui-même dérivé
de κίω (kíō)
“se mettre en mouvement”
κιναιδίον
(kinaidíon) = σεισο-πυγίς
(seiso-pugís) = bsq. X/ZINA-X/ZORI
= “bergeronnette”, cf. ZINKIMINKI “signo de
disgusto : signe de mécontentement” Azk. II, 444. Voir
KEINU. |