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ZAKIL, ZAKILI “pénis”. Le suffixe /-L/ indique peut-être une valeur d’agent.
  Faut-il penser à un dérivé de /*SAKI-/ gr. σαγις (sagis) “sac” ou πήρα (pḗra), Hsch., ZAKIL(E) “bourreur” ? Cf. l’homologique ZIKO-TU “coïre” et “gaver” ?, gr. σῡκον (sūkon) “figue” dont on gavait les palmipèdes συκωτον (sukōton), lat. ficatum “foie gras”, gr. συκάζειν (sukázein) “cueillir des figues” dans un sens érotique, métaphores aristophaniennes...
  Ou bien chercher du côté d’une forme verbale KILI “exciter, inciter, émoustiller” est-elle envisageable avec préverbe /ZA-/ [éol. ζά- (zá-) “très”, gr. διά- (diá-) “à travers”] à valeur de superlatif ? La forme bsq. KILI est attestée “cosquillas : chatouileries”, ainsi que KILIKAincitar, azuzar : inciter, émoustiller” (Azk. I, 485). Que l’on pourrait rapprocher de gr. κήλων (kḗlōn) “étalon” dit surtout de l’âne ? Chtr. 525 : « Dérivé en –ων [-ōn] avec la longue à tous les cas, tiré d’un nom » [...] « Vendryes, Et. Gr. 25. 1912, 461 pose κῆλον [kēlon] le sens non attesté de ποσθή [posthḗ] “sexe de l’homme” et en tire κήλων [kḗlōn] » ? L’âne a fait l’objet dans l’antiquité de nombreuses représentations ithyphalliques. Voir ASTOKILLA
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