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UGALKARI UHUGALKARI. André MARTINET, Évolution des langues, 158-159 : « une forme comme uĭlcica “louve” s’explique aisément à partir de /w̥lkw-ih2-/, tout comme les équivalents skr. vrkī́ḥ et v. isl. ylgr. » Le v. isl. ylgr semble une contraction de UGALKARI. La racine /w̥lkw-/ est manifestement la transcription de UHUL-KU, un radical /UHUL/ déjà suffixé /-KA/ (cf. cast. aullido).
  On peut supposer qu’une suite de dérivations à partir de bsq. UHUR-I/HURUBI “hurlement de chien et du loup, hululement du hibou”, d’où UHUR-KA/UHUL-KA, avec le suffixe /-KA/ d’itération, “en hurlant” et UHULK-KA-RI, avec /-RI/-LE/ d’agent, “hululeur, hurleur”, a pu aboutir à la formation de OTSO “loup”.
  De cette base sont issues semble–t-il les diverses dénominations du loup en i.-e. : alb. ulk, v. sl. vlŭkŭ, lit vülkas, proto-germ. *wulfaz, v. norr. ulfr, got. wulfs, v. pers. varkana , lat. Hyrcānia “Hyrcanie”, province de l’Asie, près de la mer Caspienne (“terre des loups”), gr. λυκος (M. 370) qui « réfléchit non /wlkw-o/, mais une forme i.-e. du type /*wlukwo-/, samnite hir̊pus [ UHUR-K-], lat. uolpes “renard”, etc. » Voir OKA, OTSO, ZERRI.
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