SOLAS/JOLAS “conversation, dialogue” et aussi
“mot” et “rumeur” (BN) en contexte. Semble recouvrir i.-e. /*Sl̥h2-sk̑ o / e-/ dont serait issu ἱλάσκομαι (ϝiláskomai) “chercher à se rendre favorable” ; arm. alač'em “prier”, alawt'k “prière” ![]() Selon G. KLINGENSCHMITT, MSS 28, 1970, 75-88, dans CHANTRAINE, 1404-1405, sous la signature de Ch. de LAMBERTERIE : « [...] l’aoriste sigmatique moyen ἱλασ(σ)- [ϝilas(s)-] doit être le reflet indirect d’une formation i.-e. /*selh2-s/ dont l’initiale a été altérée, en partie ou en totalité, sous l’influence du présent [...] en partant d’une racine i.-e. /*selh2-/, il devient possible d’interpréter lat. sōlāri “apaiser, réconforter” comme un itératif du type de ποτάομαι [potáomai]. » Cf. bsq. SOLEI-TU, SOLEA-TU, SOLEGI-TU “consolar, consoler”, “apaiser, réconforter”, “secourir”. Se dit actuellement surtout pour “calmer, apaiser” par des paroles de réconfort : ELHAKA-TU “converser” peut s’employer, en contexte, dans le même sens. Cf. gr. éol. ἔλλαθι, ἔλλατε (éllathi, éllate) impératifs ![]() ![]() cf. bsq. EL(H)A-KA-TU. L’étymologie la plus probable pourrait se référer à /KAR-/ “cri” ![]() Correspondance possible : le groupe de gr. κλέος (kléos) “bruit qui court”, “réputation, renom, gloire”, avec une série de sens liés à l’idée d’“entendre” ; skr. ṡrauvas “gloire”, avest. sravā “mot” ; v. sl. slovo “mot, parole” ; v. irl. clū “gloire” ; lat. gloria à « étymologie inconnue » selon MEILLET, 277, lat. thème I garrio, -īre “bavarder, gazouiller”, gr. καλω (kalō), lat. calo, -āre, thèmes I, “appeler, proclamer”, etc., bsq. GAL-DE “demande, question”, GAL-AR-OTS “charivari”. |
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