OSTERA(T) “après”, “à l’inverse,
au contraire”, “ensuite” ; cf. lat. post,
postĕ, *posti, postid, postĕā, postĭdĕa
“après, puis, depuis” avec consonne initiale.
Bsq. OSTERA(T) est désinencé
à l’adlatif/lat.
postĕrus “qui vient derrière
ou après”, sans “consonne” initiale mais avec /ϝ/,
gr. ὕστερος
(ϝ/hústeros) “qui est derrière,
après” dans l’espace ou le temps, quelquefois “qui
arrive trop tard”
ὕστεραια
(ϝ/hústeraia) “le lendemain”,
skr. úttara- “plus haut”
mais aussi “postérieur” de l’i.-e. /*ud/,
Chtr. 1163. Ce /*ud/ nous semble curieux,
cf. gr. ἔσχατος
(éskhatos) “dernier, qui se trouve à l’extrémité”,
« dérivé de ἐξ
[ex] » Chtr. 380, bsq. AZKEN “dernier” superlatif
comme ἔσχαθος
(éskhathos), mais haplologique
ATZ-E-KO-EN à génitif
d’origine + génitif extractif = “le plus en arrière”
(cf. HOBE
HOBEREN). Cf. gr. ὑστέρα
(ϝ/hustéra) “utérus”
??? Chtr. 1162 : « le fond de la matrice, ce qui est derrière
». Cf. lat. extra, gr. ἔσχατος
(éskhatos) “qui se trouve à l’extrémite,
dernier”, mais aussi “étranger” et “haine”.
Voir (H)ATZ,
UZTERINA. |