| OIHAR/OIHAN/OIHEN/OIAN : 1º “friche 
      couverte de buisons et d’arbres” ; 2º “forêt” 
      ; 3º “désert inculte, montagne”. Noter la coexistence des deux suffixes, cf. E. Bvn., Origines. Cf. indo.-iran. /*vanar/ “forêt”  vānara 
      “singe”. Selon E. Benvéniste, /-ar/-r/ 
      ne sont pas des désinences 
      de locatif. Quant au rapprochement OIHAN/OIHAR  indo.-iran. vanar, vanar, 
      cf. lat. sanus  bsq. SAHU, lat. vanus  bsq. BAHI et bsq. LEHI  bsq. NAHI ; bsq. LAP(H)U  bsq. NAP(H)UR ; bsq. NAHAR  bsq. LAHAR, etc. L’indo.-iran. /vān-/ évoque formellement bsq. OIHAN “forêt”, le “suffixe” (?) /-ar/ pourrait signifier “qui est de”, “qui appartient à”, en se référant à la valeur du suffixe analogue du basque, /-AR/, et vānara, dont le /a/ final serait un déterminant “celui qui est de la forêt”. Voir OHIL-DU. | ||
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