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LUKE “l'aurait”, “pourrait l'avoir” de /LEI/ “vouloir” réduit à /l/, les deux voyelles suivantes /ei/ fusionnent avec /U/ “avoir” + /-KE/ suffixe de potentiel. Cette redondance de morphèmes pour signifier le potentiel-éventuel rappelle la redondance des morphèmes de prétérit : N-EN-GO-EN “je demeurais”, N-EN-BIL-EN  “je circulais”, redondance qui n'est plus perçue clairement dans le grec (ou le sanskrit?) : ε-λυο-ν (e-luo-n) “je déliai”, l'augment /ε-/ ayant perdu la nasale, et la flexion /ν/ ne subsistant elle-même qu'à la première personne, s'effaçant ailleurs (vocalisation de la nasale) pour faire place aux désinences personnelles (que le bsq. antépose : H-ENGOEN, Z-E(N)GOEN, G-ENGOZEN, Z-ENGOZEN, etc.).
  Du fait d'un haut degré d'amalgame des formes, il faut avouer qu'il est difficile de faire le départ net entre l'auxiliaire LEI “vouloir” et l'auxiliaire AHAL “pouvoir”.
Voir LEHI/LEI.
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