LEIO, Azk. 539 : flexion
potentielle de l'auxiliaire conjugué : « OTSOAK ARTZARI MIN
LEIO : el lobo puede dañar al oso ». Mais
ici la même erreur que celle de René LAFON, dans Le
système du verbe basque, apparaît : LEIO ![]() ![]() LEIO procède de /LEI/ “vouloir” + /GI(N)/ “faire”, dont le /i/ s'amalgame avec la désinence de datif /i/, + /O/U/ auxiliaire “avoir”. L'ensemble de la forme exprime l'irréel, le désidératif. Et MIN LEIO ne dit pas “peut faire mal” mais “pourrait faire mal”. C'est l'emploi de LEI “désir” comme auxiliaire pour former potentiels, éventuels (cf. les futurs du vieil anglais et de am). Voir LEHI/LEI. |
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