LAGA, verbe, “laisser” (Azk. 516)
LAGE-TU “permettre”
LAGI (B) “loi” et, peut-être, LAGUN “compagne/compagnon”,
LASA/LASAI “coulant”, LEGUN “lisse,
glissant”.
Correspondances hypothétiques : gr. λήγω
(lḗgō), futur λήξω
(lḗxō) “se relâcher, cesser, finir” et “faire
cesser” : λήξι-πύρετος
(lḗxi-púretos) “qui calme la fièvre” ; lat.
lēgo, -āre “déléguer”,
“envoyer avec une mission, députer”
leg = “bien laissé à
quelqu’un” et lat. lex “loi”,
dont MEILLET, 354, dit : « Il est possible, mais non évident,
que ce nom appartienne à la racine de lat. lēgo.
» Mais à la page 350, s/lēgo,
il précise : « lēgo
est proprement le dénominatif de lex,
le sens premier devant être “fixer par contrat” ou “charger
par contrat”. » Ce vocalisme /e/
se retrouve dans le deuxième terme de composé bsq. MAI-LEGU
“crédit, prêt” et germ. got. leihwa
“je prête” et v.h.a. lihan
“prêt” ; skr. rekṇaḥ,
avest. raēxno “héritage,
propriété” ; arm. lkcanem
“je laisse” (aoriste
eliki “il a laissé”
; cf. grec ἔλιπε
-élipe-) ; λείπω
(leípō), lat. linquo, -ere
“laisser, abandonner, quitter” ; bsq. DI-LINGAN “en
suspens, pendu”, bsq. DILINGO “vaut-rien, vagabond”.
Bsq. LAGA, substantif, “barre de bois, fer qui repousse
une porte” pour la tenir fermée (BN, Estérençuby).
Mais on a aussi HAGA “barre, tige” pour fermer la porte
et même “perche”, “gaule”, “mât”
(S) : confusion LAGA/HAGA.
Voir les mots dérivés MAILEGU,
DILINGAN, LER/LERIN,
IL(H)ER. |