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LADIN/LEIDIN : cf. la chanson (XVIème siècle ?) Arhansüseko bortü gañan :
    « GAUR BARA LEIDIN GUREKIN
    « Qu'elle voulût cette nuit demeurer parmi nous »
La proposition est subordonnée à
    « ERRAN GENION KORTERESKI
    « Nous lui dîmes (la priâmes) avec courtoisie »

  La forme LEI-DIN LEI-DI-AN se décompose ainsi : /LEI/ “vouloir” + DI/ désinence d'injonctif [(impératif, subjonctif), cf. gr. ις-θι (is-thoi) “sois”, bsq. HADI “sois” de /*H-ARE-DI/ et cf. gr. εσθι (esthi) “mange”, bsq. HAZ HADI “alimente-toi”] + /AN/ : conjonction de subordination postposée, soit “qu'elle voulut”, le dernier suffixe représenté par /N/ amalgame la conjonction de subordination et la désinence (particule) de passé /-EN/ (*LADI-AN-EN) “alors”. Cette conjonction de subordination est antéposée en grec. Chtr. 81-82 : « (ἄν [án]) : particule modale qui s'observe dans les propositions principales et subordonnées, mais originellement avec les modes, c'est-à-dire le subjonctif et l'optatif. L'emploi avec l'indicatif, bien qu'il soit homérique, est secondaire, et à plus forte raison, l'emploi avec l'infinitif et le participe [...]. S'est combinée avec des conjonctions : on a par exemple en ion.-attique : ἐαν, ἄν et ἤν [ean, án, en] (/ει/ [ei] “si” + αν [an])»

  Cf. bsq. interrogatif /HEAN/HEIAN/ et proposition subordonnée interrogative indirecte “si...”. Comme en grec exactement. Voir LEHI/LEI.
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