I-SUR-(I), IX-UR-(I), IZ-UR-(I)
(aoriste),
ZUR-TEN “Couler, verser...” Le /i/ initial doit être un augment archaïque et était facultatif jusqu'à récemment (comme beaucoup d'autres, cf. Hom.) et l'auteur a souvent entendu dans son enfance encore ZURTZEN, ZAGUTZEN, MAITEN pour IZURTZEN, EZAGUTZEN, EMAITEN. Correspondance possible : i.-e. /*ser-/ “couler”, /*gzwher/, skr. sísarti, kṣárati “il coule, il disparaît”, sarat, saráḥ qui coule”, sarit “cours d'eau””, bsq. ZIR-IZT, gr. ἕρπω (ϝ/xérpō), lat. serpens, bsq. HAR-PA “crampe”, skr. II sruti “rue”, bsq. ZURRUN “cadavre”. On dit aussi IXURI pour JARI “jaillir”. Cf. lat. serum (M. 619) : survivance d'un mot i.-e. “petit lait” qui s'extrait en comprimant le lait caillé. IZERDI “transpiration” semble une forme verbale fléchie : /I/ augment + /*ZER/ “couler” + /*DI/ désinence de prétérit. Voir ZURRUT/TURRUST. |
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