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ELKE “daim”, zool. Dama dama. Absent de Lh. et Azk.
  Rapprochement envisageable avec proto germanique *elkh-, v. norr. elgr et germanique commun *alzi, dont rendrait compte /*álχ/ (Chtr. 62) emprunté par le lat. (alcē ou alcēs chez César) et le gr. ἄλκη (álkhē) “élan”.
  On a aussi ERGEL(A) qui, actuellement, signifie “pas sérieux, coureur de jupons” et duquel G. ROLFS, Le Gascon, dit qu’il signifiait “le bouquetin” (chamois) disparu des Pyrénées, mais dont le nom a survécu par la désignation gasconne du solitaire “maussade, farouche” = erc. Paragraphe 142 « Gasc. erc, vallée d’Aran erc (COROMINAS), catal. (valle de Bohi) erc “bouquetin” (zool. Capra pyrenaica) lat. hȋrcus = “bouc” ». A. MEILLET 296 s/hȋrcus : « la forme ancienne serait /*hirquos/. Étymologie inconnue : peut-être mot prélatin ».
  Le parler roman d’Aragon a urcir “saillir” chez les ovins et caprins, le bsq. a ARKAL-DU “id.” et ARKARA “rut” des ovi-capridés, qui peut s’expliquer comme HO(R)GARA “rut des canidés, chats”, etc. (HOR-KARA, Lh. 449), SUSARA “rut des bovidés”, peut-être par glissement sémantique (SŪS, EHAUTZ “verrat”) : /AR-/ “mâle” /-KARA/ “réceptivité”.
  Voir ERGEL(A), ERGI.
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