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/*-ESA/*-ISA/*-IZA/ suffixe usité pour la féminisation des noms propres et les noms de professions : LAPORTE LAPORTESA, perçu vulgaire ; MEDIKU MEDIKUSA, LABORARISA, JANDARMASA… comme fr. gendarmesse, maîresse, etc. Mais l’origine du suffixe que le grec connaît abondamment, pourrait être curieuse : bsq. HURRIXA/HURRIZA “femelle des animaux”, employé parfois en langage trivial pour les personnes, n’est pas à écarter comme origine possible (voir infra).
  On a, en effet, les formes grecques βασίλισσα/βασίλινα (basílissa/basílina) “reine”, αντίοχισσα (antíokhissa), βαλινισσα (balinissa) “maîtresse de bains”, ἱερισσα (hierissa) “prêtresse”, στρατηγισσα (stratēgissa) “femme de stratège” et même ἐπίσκοπισσα (epíscopissa) “femme de l’évêque” ou “femme-évêque” ? Les exégètes en débattent, les femmes ayant présidé couramment l’eucharistie pendant les premiers siècles du christianisme.

En règle générale, la formation du féminin se fait à partir du génitif d’appartenance : /-EN/ + /A/ article défini postposé, devenu suffixe de féminin démotivé (guère plus compris) /ENA et en basque dialectal /AINA/ pour /-A-R-EN-A/ déterminé. Mais la forme /*-ANDA/ est plus répandue.
Voir /*-AINA/*-ANDA/, URRIXA/URRIZA.
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