ZURRUMA/ZURRUMBA “cascade”,
“barrage” ; cf. ZURRUN.
De /ZU-/ pour /ZI-/
éol. ζά (zá)
= gr. διά- (dia) “à
travers”), vocalisme /u/ par assimilation
régressive par /-RUMA/, + RUMBA/RUMA. Cf. gr.
sans préverbe ῥευμα
(ϝ/wreuma) “flot, courant d'une rivière”,
“écoulement, suppuration”. Toponyme
ZURRUMA-HANDI, à Estérençuby, dans le ravin
d'ANTSOLA, au pied de la bien nommée ERROIZATE (“porte
des ravins”) ; la chute est si forte que les truites ne peuvent la
remonter pour le frayage.
Dans gr. ῥεω
(ϝ/wreō), ῥειν
(ϝ/wrein) le bascophone identifie /HUR-/UR-/UL-/U-/
“eaux, comme dans οὐρανος
(ouranos) “ciel”
bsq. URTZI “dieu” οὐρέω
(ϝ/wouréō) “uriner” ;
dans skr. varsa “pluie”
; dans ουροι
(ouroi) “fossés pour amerrir les bateaux”, etc.
Mis de gr. ῥευμα
(ϝ/wreuma) à bsq. ZURRUMA il y
a le préfixe ou préverbe et une réduction vocalique.
Ou bien il faut analyser le /ZU-/ initial comme la réalisation
en sifflante
d'une laryngale
/H/ de HUR “eaux” ? avec chute de la liquide,
régulière (UGINAGA, UHAIN). |