ZU(H)IN-KA-TU, ZUN-KA-TU “jalonner le champ
labouré avant le semis”, avant semis de blé ou de fourrages
d’hiver derrière céréales, avec des rameaux (de
coudrier, châtaignier, vergne, etc.) pour délimiter des rectangles
dont la largeur correspond à la volée de semences jetée
par le semeur. Composé de /ZUHIN/ZUHAIN/ ( ![]() Correspondance possible: gr. ξυλάμῆσαι (xulámēsai) verbe « construit avec un accusatif désignant le terrain et le datif du végétal (pap. depuis Ier s. av. jusque IVº après J.-C.), avec les noms d’agent ξυλαμητής et -μιστής [xulamētḗs, -mistḗs] (IIIº s. av.). Nom d’action ξυλάμητις [xulámētis] (IIIº - Ier s. av.) et par dérivation inverse ξυλαμή [xulamḗ] (Ier et IVº s.) qui se substitue à ξυλάμητις [xulámētis]. Ces termes propres à l’Egypte désignent une opération mal identifiée (nous soulignons) qui concerne les plantes fourragères, la gesce, etc., jamais le blé (pour lequel on emploie σπειρειν [speirein]), mais elle s’applique à des terres auparavant céréalières [...] elle s’effectue au temps des semailles », Chtr. 767, renonce à trouver une étymologie par ξύλον, ἄμη (xúlon, ámē), etc... Cf. bsq. ZUHAMU ( ![]() Cf. bsq. ZUME “osier” ![]() |
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