Si un
moteur de recherche n'a sélectionné que cette page coupée
du reste du service, cliquez sur le bouton 
Le sens premier de la forme doit être “tourner”, sans doute de la racine i.-e. /*kwe / ol-/ “tourner”.
Correspondances probables : gr. κύλιξ (kúlix) “coupe à boire” et κάλυξ (kálux) “calice”, σκαλις (skalis) chez Hésychius ; skr. kaláçah (M.), kalȧśa (Chtr.) “pot, coupe” ; ombr. scalse-to ; lat. calix “coupe, vase à boire”, puis toute espèce de vase, marmite ; all. kelch; bsq. ELTZE “pot, terrine, marmite de terre cuite”, “voûte” (de four, etc.). En considérant skr. kalika “bouton de fleur”, gr. κυλίσκη (kulískē) “petite coupe”, bsq. ZALIXKA “cuiller, petite louche”, etc., le suffixe à dorsale aurait une valeur de diminutif. La forme à initiale /sk/ existe en gr. σκαλλίον (skallíon) “petit calice”.
Les acceptions claires de bsq. “turbine” et “roue à auges” de ZAL(H)I/XAL(H)I confirment l’étymologie par /*kwe / ol-/
gr. κυλίνδω-ομαι
(kulíndō-omai) “rouler”, au passif “être
roulé”, reliable à gr. κυλλος
(kullos) “recourbé”. Chtr. 598. Cf. bsq. MAKOL
(
(HA)MU/A/
+ /KOL/UR/) “bâton à
croc pour tailler ajoncs et fougères”, “jantes de roue”,
“humeur changeante, retors”, etc. ; MAKIL “bâton
de berger à crosse” ; MAKO “arc, cintre, fourchon.
béquilles”, etc. /*Kwe
/ ol-/
“tour du potier”. En définitive bsq. ZAL(H)-I “louche” héritière de la “coupe” ?
Et bsq. ELTZE
all. Kelch “pot” de terre
dérivent tous deux de /*kwe
/ ol-/ “tourner”, cf. le tour de l’artisan
potier, et seraient des adjectifs verbaux formellement :|
• |
ZAL(H)-I étant la racine pourvue d’une désinence primaire à valeur de procès perçu achevé ; |
• |
ELTZ-E étant une forme auxiliée
(aoriste),
un essif : /*wo
/ el-/ + /IZ/ “être”,
comme PITZ, BIZ
/BE/ + /IZ/ “vif, vivant” ; MITZ
“allumette”, PIZ-TU “(s)’allumer, éclore,
resusciter”, etc. ; peut-être HITZ et MINTZ-? |
Retour à la liste des
mots du lexique commençant par Z |
 |