ZAH/RAGI, ZAGI “peau
de bouc”, “outre pour contenir du vin ou de l'huile” ![]() ZAH/RAGI semble être un radical (verbal ?) /ZAH/RA/ “?” suffixé de /-KI/-GI/ suffixe de “matière, substance, qualité, façon, provenance, destination”, etc., cf. HARA-GI, JA-KI, URDE-KI, AXUR-KI, etc.). Le premier terme est problématique, dissyllabique en BN et S, monosyllabique dans les dialectes occidentaux (/ZA-/). Le sens “peau de bouc” et, peut-être originellement, “peau” simplement, inciterait à interpréter ce premier terme comme signifiant approximativement “arracher, écorcher”. ZAHAGI/ZARAGI “ce qui procède du dépeçage” ?? On peut évoquer alors le verbe ZEATU/ZEHATU qui, entre plusieurs sens, “fouetter, châtier, triturer, réduire en petits morceaux, broyer, piler”, a celui de “défaire”, Azk. II, 424, dont un dérivé ZEAKATU a le sens de “détruire”. Une expression d'exaspération de la langue moderne dit : LARRUA ERAUNTZIKO DEAT “je vais t'arracher la peau”. Donc ZAHAGI/ZARAGI pourrait vouloir dire “écorchure”. Cf. gr. σάκος (sákos) “bouclier de cuir”. Chtr. 985 : « le mot semble plus archaïque que ἀσπίς (aspís) et sort de l'usage rapidement ; il désigne en principe le grand bouclier mycénien (comme la tour) [...] Probablement terme du fonds “achéen” [...] signifie originellement “peau”, cf. en skr. le nom-racine tvȧc “peau” ![]() ![]() ![]() ![]() |
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