ZABOR, ZAHOR/XAHOR, entre autres sens : 1º
“petits cailloux” qu’utilisent les bâtisseurs de
murs en pierres sèches pour combler les poches (PORRO) entre
blocs et permettant de caler ces derniers (Garazi) ZAHORRA, XAHORRA
; 2º “débris de comblement, décombres, déchets,
restes” ; 3º “gravier” qu’on mélange
au ciment (Azk. et Lh). Dérivés : ZABORRERI “rebut, restes, épaves”, synonymes PORROSKA, PORROSKILLA ; ZABORKERI “mauvais coup, crasse”, synonyme ZAKURKERI “chiennerie”. Forme à préfixe probable /*ZA-/ ![]() ![]() Tous ces sens sont secondaires et dérivent de l’idée première de “ventre” à remplir, comme c’est le cas avec le grec βορά (borá) “proie” d’un fauve et parfois “nourriture” (trag., Hdt., Arist.), s/βιϐρώσκω (bibrṓskō) “dévorer, manger”. Formellement bsq. ZABOR recouvre gr. διάϐορος (diáboros) “dévorant”. Chtr. 175 : « Le thème βρω- (brō-) se retrouve peut-être dans lit. girtas “ivre” et skr. gīrṇȧ “avalé” [...] Il repose sur /*gwrə-/ ![]() ![]() |
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