| ODEI/HODEI : 1º “nuage”, 2º 
      “tonnerre” ; 3º “divinité de l'orage, 
      de la foudre, du tonnerre”, cf. J. Miguel de BARANDIARAN, Euskal 
      Herriko mitoak, 371, ODEI est présenté comme “tonnerre, 
      nuage” et aussi comme celui de l'entité “qui tonne” 
      : OSTOS GILEA, litt. “le faiseur de voix divine” ou “bruit 
      céleste” de /ORTZI/ “dieu” + /OTS/ 
      “bruit, voix”. La formation du mot ODEI semble contractée 
      : /O-/ pour /OS/ (ORTZ) et /-DEI/ “brillant” 
      (?) comme dans le redoublé DIRDIR/DIRDAI/DIRDARI. 
      /*OSDEI/ qui aurait donné (H)ODEI, (H)ODAI qui 
      produit le AIDEGAIXTO “la foudre” ? Ou bien ce /O-/ 
      serait autre chose ? Cf. M. 171-174 : Il y a une racine i.-e. /*dei-/ “briller” (dans skr. adīdet “il brillait”, où le /a/ initial est un augment) ; élargissement en /*eu-/ dans /*dyeu-/diyeu-/, véd. dȳauḥ et gr. Ζεύς, lat. dius qui s'est réduit à /ē/ de lat. diēs “jour” à l'accusatif d'abord, cf. accusatif de véd. dyām, hom. Ζῆν (zēn)  Ζῆνα 
      (zēna) et lat. diem. Dans cette hypothèse, bsq. (H)ODEI, DIRDAI/DIRDITZ déjà reliés à skr. tiš-/rys- et lat. stella, gr. ἀστήρ (astḗr), se relieraient à diēs et Ζεύς (Zeús)  Jupiter, dieu de la foudre. Voir 
      DIRDIRA. | ||
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