MIZPIRA “nèfle” ; MIZPIRATZE
“néflier”, bot. Mespilus germanica. Cf. lat. mespila du gr. μέσπιλον [méspilon] “nèfle”, serait « un emprunt d'origine inconnue » Chtr. 689. Bsq. AMETZ-OPIL, plus communément, KUSKUL “formations ligneuses sphériques” du chêne tauzin, AMETZ, dues à la ponte d'un insecte parasite sur de très jeunes rameaux, zool. Cynips quercusfolii. OPIL “petit pain sphérique”, mais aussi “boule” ; cf. l'expression « GOGOKO OPILA : avoir gros au cœur », à comparer à angl. apple, lat. Abellæ [*] en Campanie et Apūlia, célèbres pour leurs vergers (notamment de pommiers. Ces AMETZ-OPIL se révèlent à la chute des feuilles et rappellent les fruits du néflier qui arrivent aussi alors à maturité. Probabilité seulement, en effet, le mufle des bovins, en particulier, se dit aussi MIZPIRAK (pluriel), rappelant un autre terme avec OPIL, qui est MUST-OPIL “gueule,...”, région de la bouche et du nez (MUS ![]() [*] « Mais Apollon était aussi le fantôme du roi sacré qui avait mangé la pomme -le mot Apollon provient peut-être de la racine abol, “pomme”, plutôt que d'apolunai, “détuire” qui en est l'étymologie courante. » Robert GRAVES, Les mythes grecs, 14.3. |
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