KUTSATU, KUTSUTU, K(H)OTSATU, KOZATÜ
: 1º “contaminer” ; 2º “coït”
; 3º “étrenner” ; 4º “oindre,
graisser, frotter” ; 5º “(s)'unir, (s)'associer”
; 6º “(se) mélanger, (se) souiller”.
On peut envisager deux voies d'exploration étymologique
:
1º |
en partant de /KUS-/ (EKUS/I-KUS)
“voir”, “tâter, expérimenter”
fléchi
en /-TU/ de supin
archaïque “pour voir”, soit “pour goûter”
: cf. lat. gustus et got. kustus
“éprouver”. Mais pour la forme bsq. KUTSU
il faudrait supposer une métathèse
sur la forme KUSTU ?
Le gr. γεῦση
(geusē), got. kiusan “goûter,
choisir” ramenés par Chtr. 218 à un thème
γευσ- (geuse),
et bsq /-KUS/ (de /*okw-s/
“œil”) sont bien proches phonétiquement et
même sémantiquement
: coincidence fortuite ? |
2º |
Une autre hypothèse inspirée par le sens
de “oindre, frotter” de KOTSU nous conduit à
travers de gr. ψῆν (psēn)
“gratter, racler, frotter” à hitt. kusalai
« racler, gratter, rub down
» Chtr. 1452. |
|