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JAUKI :

“attaque, poursuite, assaut” et les verbes correspondants.
“diffamer, agresser, citer en justice, défier”.

  La forme bsq. JOKI, parfait contracté de JO “frapper”, etc., peut être liée à JAUKI qui semble bien être une forme verbale au prétérit.
  Le rapprochement avec lat. icō “frapper” est aisé, comme avec gr. ἰωκη (iōkē) “attaque, poursuite”, la superposition avec gr. διώκο (diṓkō) “poursuivre (en justice), chasser” semble évidente. Chtr. 289 : « le suffixe verbal /-k/ (étendu du présent aux autres thèmes) est le même que celui de ἐρύκω [erúkō], etc., et souligne l'aboutissement du procès . » Il s'agit bien d'un morphème de perfectum en bsq. aussi, mais pas seulement : le /k/ procédant de la particule-désinence /-IK/ (partitif) suffixé à la base verbale pourvue ou non d'augment et pouvant se sursuffixer en /-IKAN/ donne l'aspect d'achèvement au procès (perfectum) : IKUS-KA “à regarder = inspectant” et IKUS-I-(R)-IK(AN) “après avoir inspecté”, qui se dit aussi IKUSIIK, l'allongement de l'/i/ attestant bien la réalité de la désinence, ce que le grec rend également par l'allongement de la voyelle précédant la flexion /-κα/ (ka) de parfait : λελῦκα (lelūka). Le /-IK/ bsq. répond à lat. /ex/ et gr. /εξ/ (ex).
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