ITZALI, radical ![]() ![]() ![]() Il faut donc déchiffrer /*ITZA-/. Le synonyme, en parlant du soleil, est ETZAN “(se) coucher” et ITZALGI “occident, couchant”. Voilà l'origine probable du mot et sa signification première, toutes les autres seraient des sens secondaires, métaphoriques. Cf. gr. ἵζω (ϝízō) et ἕζομαι (ϝézomai) “s'asseoir”, “rester inactif” ; gr. ἑδώλια (ϝedṓlia), de la même racine, “séjour, résidence”. Chtr. 314 : « Les langues i.-e. fournissent nombre de dérivés en /l/ tirés de la racine /*sed-/ [bsq. E-XER-]. Mais rien ne répond à gr. ἑδώλια [ϝedṓlia]), pas plus v. sl. sědalo “siège” [bsq. XEDERA] que lat. sedīle qui semble fait comme cubīle “couche, tanière, nid”. Ce qui paraît ancien, c'est un thème /sed-lā/ (et /*sed-lo/), assuré en grec-même par le laconien ἕλλα·καθέδρα [ϝélla . kathédra] (Hsch.), et lat. sella. » Cf. v.h.a. siʐʐen, v. norr. sitia “s'asseoir”. Ἕζομαι (ϝézomai) paraissant souvent fonctionner comme aoriste, il recouvrirait soit pour partie un thème d'aoriste à redoublement /*se-sd-/ (avest. optatif ha-zd-yāt), soit un aoriste thématique sans redoublement, avec augment /*e-zd-/, et aspiration analogique. Donc verbe bsq. ETZAN ![]() ![]() ![]() |
||
|