IDURI-TU “sembler, donner l'impression, apparaître”,
suivi de datif
comme lat. decet “il convient”
et dignus “digne”, cf. fr.
décent ; lat. doceō
“enseigner”, mais comme le /e/
est un morphème
de causatif,
comme dans moneō, le sens formel
initial semble avoir été “faire voir” ; gr. δοκεῖ
(dokeĩ) “il semble”, “il apparaît que”. L'idée de base de toutes les formes EGURUKI, EGUKI, IDURIKATU, IDURI, IRUDI, AIDURRA, EIKI, (H)AIDÜRÜ, EKH(Ü)RÜ, EKHÜ, est “l'attente, l'espoir, la patience, l'attention”, etc. Bsq. IDUR-I-TU, dont le /D/ occupe la place du /K(H)/ de EK(H)ÜRÜ, peut paraître une variante phonétique de cette dernière forme, mais ce n'est pas certain car il y a EITE et EDER. Il peut y avoir dans cette famille des croisements entre radical primaire /*okw-/ et radicaux secondaires /*BEIT-/*BIT-/ ( ![]() ![]() |
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