GAZTIGAR, AZTIGAR, AXTIGAR “érable”, bot. Acer
campestre. TOVAR & AGUD évoquent sarde costighe,
etc. Cf. gr. ἄκαστος (ákastos) “érable”et lat. acer- “érable” ; ἄκαστος (ákastos) procéderait de ἀκαρ-στος (akar-stos), pour le suffixe, cf. πλατάνιστος (platánistos) “platane”. Bsq. /GAZT-/ aurait amuï le /a/ initial et le deuxième terme, serait avec changement vocalique, le correspondant de lat. acer ? Soit une redondance du type KIRIKIÑO “hérisson”, cf. χήρ (khḗr) “hérisson” + ἐχινος (ekhinos) “hérisson” ?! Peu probable, bien que le français ait realisé érable de lat. acerabulus... Quant au “suffixe” /-στος/ (-stos), Chtr. Formation, 302 : « Il faut signaler à part les noms des arbres du type πλατάνιστος [platánistos] “platane”, ἄκαστος [ákastos] “érable”. [...] Nous avons en réalité affaire à des dérivés en -τόσ [-tós] de noms d'arbres (cf. NIEDERMAUN, Glotta, XIX (1930), 11-15). Comme le latin a uirgultum “buisson”, arbustum “lieu planté d'arbres”, il faut supposer un doublet de πλάτανος, *πλατανι [plátanos, platani], , d'où a été tiré *πλατανιδτος ![]() Composé à l'origine du toponyme AZTIGARRAGA (G) “site ou bois d'érable”: (G)AZTI-GAR “(bois pour) faire les jougs”. Le premier terme /AXTI-/ procède de (B)UZTAR “joug”, gr. ζευκ-τήρ (zeuk-tḗr), le deuxième est le verbe /*KAR-/*GAR-/ qui ne survit que dans des composés. Voir verbe /*KAR-/*GAR-/. |
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