GARBAL : 1º “chauve”
; 2º “découvert, clair” ; 3º
“dénudé, dépouillé” ; 4º
“remarquable, illustre” ; 5º substantif “calvitie”
; synonyme GARSOIL “chauve”. Correspondance sûre : lat. calvus, M. 88 : « adjectif désignant infirmité [qui] rappelle skr. kulvaḥ et avest. kaurva- “chauve” (même suffixe que dans fuluus, etc.), mais aussi skr. khalatiḥ “chauve” avec /kh/ populaire. L’/a/ latin peut reposer sur un /a/ “populaire” i.-e. ». Nous soulignons ; forme d’élection de MEILLET. C’est un composé transparent : /*GAR-A/*KAR-A “tête” (cf. gr. κάρᾱ (kárā) “tête”, mycén. qoukara “tête de bœuf”, etc..) + /*BAL/ “blanc” (cf. v. sl. belŭ “blanc”, arm. bal “pâleur”). Correspondances hypothétiques : gr. φαλός (phalós) (accusatif oxyton) φαλᾱρα (phalāra) “partie métallique du casque” ; CHANTRAINE, 1176 : étymologie « inconnue, comme le sens exact du mot φάλος [phálos]. Les Anciens évoquent φαλός [phalós] (accusatif oxyton), φαλιός [phaliós] “blanc” : il s’agirait de la pièce lumineuse, miroitante [...] ce qui peut n’être qu’une étymologie populaire ; noter cependant que φαλ-αρ [phal-ar], φαλ-ηρ [phal-ēr], *φαλ-ες [phal-es] et φαλ-ι-(ος) [phal-i-(os)] pourraient constituer un système de dérivation hétéroclite ». En effet, se rapporter à la suffixation adverbialisante bsq. LUZE “long” ![]() ![]() ![]() Cf. gr. φαλός (phalós) (oxyton), φάληρος (phálēros), φαλιός (phaliós) : 1º “blanc” ; 2º “violent, fou”. Ici il peut s’agir d’une autre racine homophone, cf. bsq. HARRO “gonflé d’air, fou, fol” ![]() Cf. bsq. HERBAL “maladif”, “faible”, soit ? ![]() ![]() Cf. oronyme ARBALLA massif karstique de la Soule ![]() ![]() ![]() |
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