GARATZEN, GORATZEN, GOITITZEN ![]() Correspondances hypothétiques : gr. κραδαίνειν (kradaínein) “brandir” une arme de jet pour la lancer, thème II, Chtr. 575, et κορδᾱξ (kordāx), thème I, “danse inconvenante” (dyonisiaque) ; κράδη (krádē) « branche de figuier, broussin de divers arbres, sorte d’αγκθρις (ankuris) dans les théâtres » (Hes.). CHANTRAINE, Supplément du dictionnaire étymologique, p. 1409, pour κραδαίνω (kradaínō) : « imprimer un mouvement de bas en haut (comme on le fait pour une lance), “dresser pour lancer” [...] d’où “branche dressée” à propos du figuier plutôt que “branche qui s’agite” – Le rapport avec κορδᾱξ [kordāx] serait assimilable dans la mesure où le κορδᾱξ [kordāx] s’accompagnerait d’une gesticulation plus ou moins obscène » in Mots chiffrés et déchiffrés, Mélanges offerts à E. BRUNET, Paris, Champion, 1998, 567-580. Une danse souletine pourrait évoquer un parallélisme : GODALET DANTZA ou “danse du verre” (un étalon y figurant pour les mascarades de février, dernier témoin 1926 ?) dans laquelle un groupe composite (souvenir d’un ancien collège de prêtres ?), le danseur à la plus prestigieuse parure, ZAMAL-ZAIN, manie d’une main l’encolure et la tête stylisée d’un cheval (châssis enrobé de tissu brodé) qu’il chevaucherait... Ce qui permet d’ôter “l’inconvenance” de la danse, qui semble bien en fait phallique, et synthétiserait un rituel sacré de fécondité (cf. février, étalon, phallus humain...). |
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