EZTERA : "fossés profonds où arrive l'eau lors
de la pleine mer" Lh. 299 et Azk. I, 304, soit donc des "tranchées".
Cf. lat. sěcūris "hache"
qu’Antoine MEILLET, 608, fait dériver de sěcāre
..., v. sl. sekyra "hache",
et semble proposer comme racine un « commun aux deux mots [...] antiquité
de la forme slave [...] formation insolite » etc. Il nous semble que sěcūris et sekyra (bsq. AIZ-KOR) ont une aphérèse et que *sek-ū-r- est une fausse coupe, les formes i.-e. paraissant avoir perdu très anciennement la motivation originelle de la racine /AIZ-/KEZ- etc, que seul le paradigme des formes basques permet d'identifier dans les composés. Voir GEZTERA. |
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