| EZTEI/EZTAI/ESTEI : “boda, noces” 
      ; “mariage”, “noces, festin, repas somptueux” (Lh. 
      299). Le plus souvent au pluriel, peut-être parce que jusqu'à 
      une période récente il y avait plusieurs repas à l'occasion 
      du mariage, deux le même jour, et plusieurs jours de bombance plus 
      anciennement. Le radical /EZ-/ évoque HAZ-I ? “(s)'alimenter, croître” vaguement. Correspondances hypothétiques : grec ἔσθίω (esthíō) et ἔδω (édō) “manger” de /*ed-/, ἔσθίω (esthíō) pourrait être issu d'un impératif athématique ἔσθι (ésthi) “mange”, Chtr. 312. Le grec offre cependant une approche distincte à partir d'une autre racine : /*wes-/ “brûler”  latin 
      Uesta = grec Ἑστια 
      (ϝestia) “déesse gardienne du foyer”, gr. ἐστια 
      (estia) “foyer de la maison”, ἑστίασις 
      (ϝestíasis) “banquet, fête” et ἑστιάτωρ 
      (ϝestiátōr) “hôte” qui donne le banquet, 
      notamment citoyen chargé de la liturgie de l'ἑστιασις 
      -ϝestiásis- (attique), dérivés ἑστιᾱτοριον 
      (ϝestiātorion) “salle de banquet”, Délos 
      ; ἱστιητοριον 
      (ϝistiētorion), Hdt. ; ἱστιατοριον 
      (ϝistiatorion), Rhodes ; ἱστιατορια 
      (ϝistiatoria) “fête”, LXX, etc. Chtr. 379 
      S/ἑστια “foyer”. Ainsi, ne doit-on pas s'orienter vers l'explication par ἐσθίω (esthiō) “manger” formellement différent. Cf. bsq. HAUS/HAUTS “cendre”  AUSTIA-TU “échauder”, AZK. I, 111, et radical 
      en thème 
      II /UZTA-/ “moisson” en basque moderne, mais a pu 
      signifier “brûlant”, cf. UZTA-IL “juillet” 
      = “lune des moissons” ? ou/et “lune de la saison de feu” 
      ? Voir UZTA-. | ||
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