ETZAN, ETZATEN “(se) coucher, gésir”.
Verbe avec augment,
semble-t-il. Cf. skr. śéte, avest. saēte “être couché, placé” ; gr. κεῖσθαι keisthai) “être couché, être placé” de κει̑μαι (keȋmai). Mais il y a aussi gr. ἕζομαι, ἵζω (w/hézomai, w/hízō) “s'asseoir” ; la forme ἱζανω (w/hizanō) évoque formellement bsq. ETZAN, comme l'aoriste sigmatique ἑἷσα (w/heĩza), et ἕδος (w/hédos) “siège, séjour, fait de s'asseoir” rappelle bsq. OHATZ(E)/OATZ(E) “lit, litière, nid” ![]() La racine formelle serait /*sed-/ “(s)'asseoir, placer”, Chtr. 314; lat sedēre, bsq. EXER-I “(s)'asseoir” et EZAR-I “placer” ; v.h.a. sizzen, v. norr. sitia. Chtr. 314 : « Comme le prétérit ἑζομην (w/hezomēn) semble fonctionner comme aoriste, on a pensé qu'il recouvre pour partie soit un thème d'aoriste à redoublement /*sed-sd-/ [...], soit un aoriste thématique sans redoublement avec augment /*e-zd-/, avec une aspiration analogique. » Ἕζομαι (w/hézomai) pourrait être un présent issu de l'aoriste ἑζομην (w/hezomēn). |
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