ETSAI-GO : 1º “enemistad : inimitié”
; 2º “haine, rancune violente” non rapporté
par Azk. Le mot pourrait être construit sur un radical /ATZ-/
/ATZ-E/
: 1º “étranger” dans ATZERRI “terre
étrangère” ; 2º, dans la langue moderne,
“non parent, étranger à la famille”.
De /ATZ-/
/*ETS/ “arrière, extérieur”, etc..., cf.
ATZO “hier”, AZKEN “le dernier” ?
gr. ἔσχατος
(éskhatos) “dernier”... /ATZ/ = /(H)ATZ/
“pied” = skr. pā́t(s),
gr. πούς (poús),
lat. pēs-, etc.
ETSAI (avec palatalisation
de la sifflante se retrouvant aussi ailleurs, cf. HATS “souffle”/HAIZE
“vent”) a une deuxième syllabe qui pourrait être
un auxiliaire “être”, soit /IZ-AI-/
“étant
de l’extérieur” = “étranger”, forme
plus archaïque que ATZE ?
Cf. gr. ἔχθος
(ékhthos) “hostilité, haine” et adjectif ἐχθρός
(ekhthρós) “haï, odieux”, εχθήεις
(ekhthḗeis) “odieux”, tardif avec préverbe ἀπε-
(ape-). L’ionien-attique ἐκτός
(ektós) “au dehors”
ἔχθος (ékhthos)
avec ἔξ (éx) (= bsq.
/ATZ-/) donnerait l’ἐχθρός
(ekhthρós) défini par l’étymologie comme
“l’homme du dehors”, l’étranger extérieur
à toute relation, et répondrait à lat. extrā
et le développement sémantique
serait comparable à celui de lat. hostis.
Chtr. 391. Voir HASTIO, HASTIAL.
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