ESERI, JARRI, EZARRI “s'assoir, être assis, mettre,
placer, ajouter, devenir, siéger”. Racine /DJAR-/ZAR-/
“poser”, i.-e. /*sed/, cf.
gr. ancien aoriste
sigmatique έισα
(éisa) de deux thèmes
ἔζομαι
(ézomai) et ἴζω
(ízō) “s'assoir, rester inactif”. Thème suffixé
ἰζανω (izanō)
dans Hom., Th. Cf. lat. sedēre
“être assis, siéger”. M. 609. Sella
(de /sed-lā/) “siège,
selle, chaise, etc...”.
Gr. ἕδρα
(ϝédra) “siège, emplacement, séjour”,
qui donne les les verbes dénominatifs
ἑδριαόμαι
(ϝedriaómai) “s'assoir” et ἑδρἀζω
(ϝedrázō) “placer, établir, fixer”. Les
formes basques DJARRI “(s)'asseoir, (se) placer, etc...”
et XEDERA “sorte d'escabeau fixe pour franchir une clôture,
sautoir” et “perchoir, piège pourvu de lacets de crin
des oiseleurs” évoquent plus les formes grecques que latines.
L'ombrien a sersitu “sedētō”,
zeřef, serse
“sedens”
bsq. E-SER dont le /E/ initial serait un augment.
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