ERREKA “ruisseau, ravin, lit de rivière
à sec ou en eau”, etc.
Forme verbale archaïque de parfait
à augment
et suffixe /-KA/ “coule, a coulé”, qui se dirait
dans la forme grammaticale actuelle *E(N)-HURRU-R-IKA(N) +
auxiliaire, idée de “qui est ayant coulé, qui a fini
de couler”. Un perfectum,
actualisé vraiment : ARTOA TURRUSTATURIKAN DUT “mon
maïs (est) a été arrosé”, parfait à
sens de présent, comme en grec. Or le parfait de gr. ῥέω
(ϝ/wréō) “couler” est
ἐρρύηκα
(errúēka). Noter l’allongement de /ε/
(e) en /η/ (ē) avant la flexion
/-κα/ (cf. gr.
λελῡκα –lelūka-).
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