| EP(H)E : 1º “délai” ; 2º 
      “temps déterminé, certaine durée limitée” 
      ; 3º “terme, époque” ; 4º “attente”, 
      “calme” Azk. I, 243 ; 5º “idée, projet”. Dérivés : EP(H)E-KA “à termes” ; EP(H)EBAKO, EP(H)EGABE “impatient” ; EP(H)ETARSUN “tranquillité” ; EP(H)ATU “fixer un terme” et “terminer, achever” ; EP(H)EZ-EP(H)E “de laps en laps”. Correspondances hypothétiques : gr. ἐπηε·τανός (epēe.tanós), se rencontre avec synizèse de ηε (ēe), H. Herm., 113, Hés., Tr., 607. Chtr. 357 « Adjectif épique de sens vague “abondant” souvent dit, semble-t-il, de provisions [...], d'eau qui coule, etc. [...] on peut penser que le mot signifiait d'abord “qui dure toute une année”, cf. (ϝ)έτος, ἐπ·ετειος, etc., ἔτος (étos) mais ϝέτος (ϝétos) à Héraclée, Olympie, Chypre, etc., “année en cours”  adjectif (ἐ)φετεινος 
      (epheteinos) “de cette année”, adverbe ἔ·φετος/φέτος 
      (é . phetos/phétos) “cette année”. » Cf. mycén. wetwei (datif) “année en cours”, et weteiwetei. Il a été fait un rapprochement avec gr. επι·ϝέτος (epi.ϝ/wetos) et même avec αἰεί, αἰων (aieí, aiōn) “durer”, jugé impossible par Chtr. 357, gr. ἐπετίνος (epetínos) “de l'année”. Le mycén. a /we pour “année” dont la racine serait /*wet/  hitt. witt- (wett-), 
      lat. uetus “vieux”, skr. 
      vats-à- (vatsạḥ) 
      “veau de l'année”  bsq. ARHATZ- “veau de l'année”. Le syllabique 
      mycénien  we- éclairerait 
      bsq. EP(H)E- dont le sens serait “d'une durée 
      d'un an” ? “d'un an” ? Mais le “préfixe” 
      /EP-/(επι- ?) 
      étonne plus que le deuxième terme du composé /*HE-A/ 
      que l'on retrouverait dans /ARHAZ/ARHATZ/ “veau”, 
      la sifflante 
      étant une désinence de génitif (i.-e. /-s/) 
      ?? qui n'a cours dans la langue moderne que comme désinence d'instrumental... Bsq. EP(H)E- serait un mot grec emprunté, l'euskera n'offrant aucun moyen d'explication de la forme qui s'avérerait issue du laboratoire grec. | ||
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