EHUNDU/EHAINDU/(H)EBAINDU/EHUN,
cf. JO.
Correspondances : Cf. gr. θανατοῶ (thanatoō) factitif “tuer, exécuter, condamner à mort”. À comparer EHUNKATU “agir pour tuer” et le parfait gr. à vocalisme zéro τέθνηκα (téthnēka) “j'ai achevé de tuer”. Chtr. 423, hésite sur la racine de ce mot : un thème /*dhneə2 / ![]() ![]() Cf. gr. φόνος (phónos) “meurtre, assassinat, mise à mort” (Hom., ion., att.). Chtr. 426, pose une racine /*ghwen/ “frapper” ![]() Cf. lat. fūnus (ancien foinos ?) “funérailles”, M. 262 : « Du sens de “cérémonie funèbre” on est passé en poésie au sens de “mort” [...] et de “cadavre”, puis de “cause de mort, destruction, ruine”. » On peut douter du sens véritable de l'évolution sémantique à la lumière du terme basque EHUN, EHAINDU “frapper à mort”. Mais des évolutions de ce genre s'observent dans l'euskera même : HIL “mourir”, “décéder”, “tuer” (cf. angl. to kill) qui procède d'un nom d'agent EHOLE de la même racine /JO-/HO-/, signifiant “meurtrier”, mais dans la langue moderne “tisserand” et “meunier”. L'idée de base du mot étant “battre, donner des coups”. Les formes complexes (E)HUN/(E)HAIN et JO/(E)HO sont probables comme base de cette hypothètique racine. Voir EHAIL-I, EHAINDU/(H)EBAIN-DU ![]() ![]() |
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