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DOLA-TU “équarrir le bois” et DAILU “faux”.
  Le /l/ suffixé /o/u/ constitue probablement le suffixe i.-e. /-lo/ ? bsq. /-LE/ (de bsq. LEHI gr. λῆν (lēn) “vouloir, désirer”?). Il faut donc analyser la base /DAI-/DO-/, soit JO, DJO, HO, EHO, EHAIN.... “battre”, racine d’une vaste famille de termes à contenus techniques, d’activités manuelles, d’outils.

  Rapprochement possible : gr. δαιδαλλω (daidallō) et lat. dolō, dolāre “tailler, façonner le bois”, pour lesquels a été évoquée la racine /*del-/, gr. δαίδαλος (daídalos) “travaillé avec art” (cf. Dédale et le labyrinthe, Chtr. 246), dont le redoublement a provoqué une dissimilation en /*dai-/ de /*dal-/ (*dal-dal-), cf. skr. dár-dar(ī)-ti “fendre”. Bsq. TARTE “intermédiaire, entre-deux” ; ARTE “fente”, “intervalle”, “passage, détroit” ; DARTA-TU “rupture, éclatement” ; ZARTA-TU “éclater, exploser”. Cf. bsq. DAILU “faux” et DOLAMAHAIN “établi de charpentier” pour équarrir et travailler les pièces de bois.
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