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DIO, DIOT, DIOGU “affirmer” : “dit-il, il dit”, “dis-je, je dis”, “nous disons”, etc... Le plus souvent employé en incise. Et non le DIOT “avoir” et auxiliaire avoir, “je le lui ai” à trois participants du verbe.
  Cf. lat. aiō “dire oui”, “affirmer” et par affaiblissement de sens “dire”, synonyme de dīcō souvent en incise. En interrogation : sed quid ais ? “qu'(en) dis–tu ?”, comme dans le basque moderne ZER DIOK ?
  La confusion avec l'auxiliaire avoir est facile car les formes sont identiques et, en contexte, quand le radical verbal ERRAN “dire, parler, etc...” ne figure pas, on peut présumer qu'il est sous entendu. Mais des formes anciennes témoignent du sens propre et précis de DIOT, DAIZUT comme signifiant “affirmer”.
  Dans la chanson « PLAÑÜ NIZ BIHOTZETIK » :
  « DAIZÜT BERENTETSI ZÜNTÜDÜLA »
 
  « Je vous affirme que je vous espérai (jusqu'à ne plus y croire) »
  Il est vrai qu'une version existe avec le verbe ERRAITEN, qui rend la version non chantable (deux syllabes de trop), même si ce n'est pas une preuve suffisante car dans les recueils de chants populaires les modifications et les vers faux sont courants.
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