| BORTZ/BOST/BORZ : 1º numéral “cinq” 
      ; 2º “mucho, beaucoup” ; 3º “tout” 
      dans BOST INAHALAK “tous les efforts”. Azk. I, 179 qui 
      précise : « il est à remarquer que BORZ et ses 
      variantes BORTZ et BOST ont les deux mêmes acceptions 
      de nombre déterminé et grande quantité indéterminée 
      que, AMAIKA, à la différence de ce dernier mot, s'emploie 
      toujours en signe d'admiration, chaque fois qu'il désigne une quantité 
      indéterminée » ; BOSTEKO (/-KO/ désinence de génitif à valeur déterminante : “le cinq”) = “main” gauche ou droite. Correspondance évidente semble-t-il : gr. πύξ, πυγμή (púx, pugmḗ), etc. : 
 Il y a donc continuité BORZ-BOST  gr. πύξ (púx)  πέντε 
      (pénte)  lat. pugnus  hind-penki  HUN-KI, /*UK-/... La graphie V “cinq” du latin serait l'idéogramme de la main, X “dix” celui des deux mains, /V/ + /I/  VI , /X/ 
      - /II/  IIX , /X/ 
      - /I/  IX , etc... Bsq. ERDI (  *(H)ER-DI 
      à suffixe d'adjectif verbal /-TI/) “moitié” 
      et “centre”  καρδία 
      (kardía) “cœur” et “estomac”, v. sl. 
      srěda “milieu”. Bsq. ZORTZI (  /*ϝOR-/”deux” 
      + /TZI/ “dix“)  “8” 
      = IIX ? “deux avant dix”, 
      comme BEDERATZI ou BEDERATZÜ “9” 
      = IX, “un avant dix” 
      ; cf. lat. duodēvīginti “dix 
      huit”, undēvīgintī 
      “dix neuf”. L’étymologie de BORTZ, BOST, ER-DI ??  /*BOR-/, /*BER-/... /*ER-/ 
      ?  /*ϝOR-/*ϝER-/ 
      avec réalisation du digamma /ϝ/ 
      en /b/z/...?  /*BOR-/*BER-/... /*ZOR/.../*ER-/. 
      Et /*BOR-/*BER-/... /*ER-/ seraient-ils des désignations 
      archaïques du numéral “deux” /*ZOR/ ? Hypothèse : BOR-TZ serait “moitié” de /-TZI/ “dix” ; quant à /ZOR-/ de ZORTZI “huit”, le /Z/ serait-il une réduction de /EZ/ “négation”, donc /*EZ-OR-/ ou /*ZE-OR-/ ? L’homophone ZOR autonome “débit, déficit, dette…” laisserait supposer que ZORTZI dirait “10 - 2”. Mais la construction ainsi supposée nous renverrait à une grammaire disparue, à morphologie apparemment hyper-agglutinante ? En tout cas la continuité des signifiés “cinq” et “poing”, “piquer”… “tout” est commune à l’euskera et aux langues indo-européennes. | ||||||
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