BETI/BETHI “toujours”, idée d'éternité.
TOVAR & AGUD le font dériver de BETHE “plein”,
Sch., s'appuyant sur la forme roncalaise BETIK. Le parfait
de BETHE est BETHE(R)IK. Il peut y avoir contamination,
et étymologie populaire qui a pu jouer.
Cf. AIUTA, i.-e. /*ai-w/
“ force vitale et durée ”. Bsq. IRAUN “durer,
persévérer”, lat. ætās
“âge, vie” ou sens de “durée de vie, temps
à vivre” ; ævĭternus,
puis æternus “qui dure toute
la vie, éternel”. Cf. arm. et iranien yauvėt
“toujours” et le persan javēd
“éternel”, des dérivés du datif
/*yavai/ M. 14, et nous avons en bsq.
BET-I, une forme de prétérit (désinence
/I/), la syllabe /BE/ pour /æ/au/
(cf. EUREN
BEREN, ARAU-ERA
ARABERA). |