| BARREN peut morphologiquement s'interpréter 
      à partir de /*BAR/ “bas, en bas” = “intérieur”, 
      donnant le substantif “ventre”, + /-EN/ comme : 1º) avec désinence de génitif /-EN/ “du ventre” et/ou d'inessif /-(E)N/ “dans le ventre” ; 2º) comme un comparatif-superlatif “le plus bas”. Cf. lat. īn-ferus “ qui est au-dessous, inférieur”, par opposition à superus “qui est au-dessus, qui est en haut, d'en haut, supérieur”, d'où la forme Inferī, -ōrum “les habitants du monde sous terrain” ; Dī Inferī par opposition Dī Superī ; Infrā “en dessous” par opposition à Suprā. M. 317. BARNE résulterait de la métathèse de BARREN, cf. KARBE “grotte, abri sous roche”  lat. 
      cauerna du génitif KARBEREN, 
      en apparence. La base de BARRU/BARREN peut plausiblement se 
      rattacher à la notion de “ventre” : cf. bsq. PORRO 
      “ventre” à vocalisme /o/, comme OR-GI 
      “nourriture, pain”, lat. uoro, 
      -āre “avaler, manger, engloutir”, 
      des thèmes 
      I, sur thème II βιβρώσκω 
      (bibrṓskō) “manger, dévorer” (cf. βορός 
      (borós) βορά 
      (borá) et γράω 
      (gráō) “dévorer” ; avec vocalisme /e/ 
      et thème I bsq. GERR-I “ventre” ; vocalisme /a/ 
      et thème I dans bsq. HAR “ver, vermis”, bsq. MAMARRO 
      “insecte épouvantail”, lat. formīdo 
      “crainte, épouvantail” à vocalisme /o/ 
      ; vocalisme /a/ dans bsq. BARUR “jeûne” 
      ; vocalisme /o/ dans bsq. HORTZ “dent”, 
      etc. Voir BARRU. | ||
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