BANAKA : 1º adverbe “un à un”, “isolément”,
“en dispersion” ; 2º substantif “quelques”,
“peu nombreux et isolés individuellement”, “individus”
![]() Formé de /BAT/ “un” + /-NA/, suffixe de distributif (peut être de /-ON/-UN/ “ayant”), cf. lat. ternus, quaternus..., + /KA/, suffixe d’itération, de thématisation verbale. Correspondances : gr. μοναχός (monakhós) “isolé”, dans Aristote, la κοινη (koinē), attesté aux formes adverbiales plus tard (Platon, Xénophon), μοναχή (monakhḗ). CHANTRAINE, Formation, p. 403. XXXVIII. Dérivés en χο- (kho), χᾱ- (khā-), où l’auteur tente de déchiffrer la valeur des suffixes dans un paradigme de termes à première vue hétéroclites : gr. ἣσυχος (ϝēsukhos) “tranquille” ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() La mécanique de dérivation est toujours opérant dans l’euskera moderne. |
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