AHATE canard. On le fait dériver de lat. anas,
-atis canard, LHANDE,
MICHELENA, etc. Il est intéressant de vérifier auprès
d'autres idiomes i.-e. Véd. ātíḥ
avec /ā/ désigne
un oiseau aquatique, v. russe utovĭ,
serbe ùtva, v. irl. ǫnd,
v.h.a. anut, lit. ántis,
gr. νῆσσα
(nēssa), att. νη̄ττα
(nētta), béot. νᾶσσα
(nãssa) canard. Le véd. ātíḥ (soit aatiə) fait douter de l'emprunt pur et simple du basque au latin. Les composés bsq. avec (H)UR eau se présentent souvent sous forme du /HU-/ au premier terme : UHABIA rivière à Bidart, UHALDE anthroponyme (UR-ALDE), UHOLDE ( ![]() P. CHANTRAINE 753 : « Comme il arrive pour un nom d'animal de ce genre, il est difficile de voir clair dans les alternances vocaliques ». Le /a/ initial du bsq. AHATE peut être dû à une assimilation à la voyelle du second terme de composé (cf. ITHUR ![]() À noter que bsq. /UR/ eau, en composition, voit le /r/ liquide substitué par /h/, /d/, /g/ ; cf. UR-ARTE /UHARTE/UGARTE. |
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